Séverine Daucourt

Séverine Daucourt
  • retrouvez Séverine Daucourt sur
téléchargez ses portraits

Dès les années 2000, Séverine Daucourt s’est imposée comme l’une des voix singulières et exigeantes de la poésie contemporaine francophone. Depuis le remarqué Transparaître (2019), finaliste du Prix Apollinaire et Prix Kowalski des lycéens, elle creuse son propre sillon à la lisière des genres – autofiction et sociopoétique –, des pratiques – écriture, performance et pop – et des cultures – elle est traductrice de l’islandais, notamment de la poésie de Sjon, parolier de Björk, et du théâtre de Tyrfingur Tyrfingsson. Elle nourrit son œuvre de collaborations artistiques avec des musicien·es comme Armelle Pioline et Michel Peteau (SuperBravo), ou encore le compositeur Pierre Jodlowski. Par ailleurs, l’autrice programme pendant sept ans le cycle La Fabrique à la Maison de la Poésie de Paris, avant de lancer Le Labo Poétique en septembre 2025. Investie dans la transmission et l’action littéraire, entre autres à la Comédie-Française où elle est membre du comité de lecture aux côtés d’Eric Ruf, elle porte la poésie hors des livres, la faisant résonner en corps et en voix dans les ateliers qu’elle anime auprès de publics variés parfois en grande précarité, et sur les scènes où elle se produit. Le Monsieur est son premier roman.

elle a publié

À savoir
  • Avant de découvrir son roman, un peu de poésie...

    Séverine Daucourt vient de publier, chez l’un de nos confrères, les éditions Lanskine, Décharge. Nous vous transmettons leur présentation de ce poème et vous invitons à le découvrir : (diffusion Pollen)

    Écrit sous la poussée d’une mémoire revenue d’un seul coup, Décharge explore la manière dont l’incestuel et la confusion familiale façonnent une enfance et installent, durablement, le silence. Le livre rend perceptible un système où la peur, l’instabilité, le secret et l’effacement façonnent à bas bruit toute une vie, s’infiltrent dans les relations les plus ordinaires, déforment le regard, s’enracinent dans le corps.

    La remontée heurtée et déflagrante du passé oblige à déterrer ce que la pensée avait neutralisé. La langue ciselée, à l’os, laisse affleurer les souvenirs sans qu’ils s’effacent ni n’effacent la vie autour. À partir de sensations qui ont précédé les mots, l’histoire se reconfigure et apparaît enfin dans un long poème.

    Séverine Daucourt, autrice incontournable de la scène poétique française, délestée pour une fois de son nom de famille, fait entendre une expérience tenue hors langage pendant des décennies, et que seule l’écriture pouvait métamorphoser.

  • retrouvez Séverine Daucourt sur
téléchargez ses portraits
Toutes nos autrices